18 février 2007

9 postes européennes réclament le maintien du secteur réservé

La libéralisation du secteur postal est prévue pour le 1er janvier 2009. Si certaines postes privatisées et ayant fait réalisées de lourdes restructurations (suppressions d'emploi et de bureaux de poste en particulier) se sont préparées à cette opportunité, de nombreuses postes voient cette concurrence avec inquiétude.

Il leur est demandé en tant qu'administration (ou ancienne administration) de continuer à assurer ce qu'on appelle "le service postal universel", soit quelque chose qui se rapproche du "service public" à la française dans les obligations (couverture nationale, tarif unique et abordable sur le territoire) mais sans la contre-partie d'un monopole et d'un financement public.

Ces obligations de service universel s'accompagnent de mesures afin de financer ce coût supplémentaire. Le système de la péréquation était la solution appliquée : financer les activités déficitaires ou peu rentables avec les activités qui dégageaient des bénéfices. En l'absence de monopole, les activités bénéficiaires sont naturellement attaquées par les concurrents.

Dans le communiqué de presse des 9 postes européennes, j'ai relevé :

L’étude n’écarte pas l’hypothèse du maintien du secteur réservé si celui-ci constitue l’outil de financement du service universel le plus efficace.
Cette tentative de lobbying a-t-il des chances d'aboutir ? L'avenir nous le dira...

La résistance à la directive européenne du 18/10/2006 s'organise, avec notamment un site-pétition sur ce sujet : http://www.sosposte.eu/

Financement du service universel postal - une initiative de 9 postes européennes pour enrichir les débats au Parlement européen
Etude complète en anglais
Résumé en français

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