12 avril 2006

Premier ministre, gendarmerie courrier contrôlé

Ouvrir une lettre n'est pas sans risque : on peut citer l'anthrax, les lames de rasoir, voire une - petite - charge explosive. C'est pourquoi certains destinataires menacés peuvent vérifier le contenu d'une lettre avant de l'ouvrir, notamment en l'observant aux rayons X ou en le faisant passer sous un portique détecteur de métaux. Lettre adressée à Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité entre 1997 et 2001. L'expéditeur s'est trompé dans l'adresse, il a indiqué l'Hôtel Matignon (résidence du Premier Ministre, Lionel Jospin à l'époque) au lieu de l'Hôtel du Châtelet situé au 127 rue de Grenelle.
La lettre a été vérifiée par la gendarmerie à l'arrivée à l'Hôtel Matignon : elle porte le cachet "PREMIER MINISTRE / GENDARMERIE COURRIER CONTRÔLÉ". Théoriquement, il existe de nombreuses lettres avec ce cachet, en pratique il est possible que les enveloppes adressées au premier ministre ait été détruites et que seules des enveloppes ayant transitées par l'Hôtel Matignon parviennent aux philatélistes.

Pour la petite histoire, l'Hôtel Matignon n'est pas inconnu philatéliquement. C'était la demeure d'un des plus célèbres (et riches) philatélistes, celui ayant sans doute accumulé le plus de raretés mondiales dans son très grand coffre-fort (une pièce) de l'Hôtel Matignon : Philippe de la Renotière Von Ferrari dit "Ferrary".

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il y a une drôle de coïncidence !! En effet, Matignon est également le nom d'une ville à quelques kilomètres de la ville ou l'enveloppe a été postée ; peut-être cela a t-il induit l'expéditeur en erreur !!